Rappel rapide avant les news : attention, pour les reviews de films et de livres, ce sont NOS AVIS, et ils n'engagent QUE NOUS, et des fois on est TRÈS MÉCHANTS!
16 janvier 2019
SALON DU VAMPIRE 5E EDITION : VAMPIRES EN TOUS GENRES (2019)
Waw c'est déjà 2019 ?
Je sors brièvement de ma caverne pour mentionner que je viens de découvrir qu'il existait un Salon du Vampire depuis 2010.
C'est officiel, je dois faire réparer mon minitel, je crois que mon retard est un peu plus important que je ne le pensais...
La 5e édition du Salon du Vampires, donc, aura pour thème « Vampires en tous genres » et
se déroulera du 2 au 3 février 2019 à la Maison Ravier, 7 rue Ravier, à Lyon.
Au programme, des livres (enfin je suppose, je l'ai trouvé dans une liste de salons du livre...),
mais aussi des tables rondes avec de nombreux romanciers, essayistes, scénaristes et dessinateurs,
dont deux têtes d'affiche seront Joann Sfar et Arthur de Pins.
https://lyonbeefsteakclub.com
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1er mai 2018
FILM : What We Do In The Shadows (2015)
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Le film est un muckomentaire sur la vie privée de vampires, une comédie tout en deuxièmes degrés et en humour décalé,
qui sous-joue toute les situations jusqu'à l'absurde.
Le film commence par faire une synthèse de tous les clichés du vampire au cinéma et les mixe joyeusement avec les standards de la télé-réalité.
Certes, le concept n'est pas nouveau, mais l'approche néo-zélandaise est fraîche, et les personnages assez attachants.
Et du coup, eh bien, ça marche plutôt bien. Le revers du format de documentaire,
c'est que le rythme du film ne s'envole jamais. C'est, finalement, une longue série de sketchs inégaux ;
il y a des scènes savoureuses et d'autres qui se traînent un peu.
En bref, What We Do In The Shadows est une transfusion de sang frais qui, sans être transcendantale ou parfaite,
ne démérite pas de son statut de film culte.
Mais si vous êtes un tant soit peu sensible des oreilles comme moi, fuyez la VF, apparemment unanimement décriée.
(voir la critique complète et la fiche)
Van Kiwing
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14 octobre 2017
BD : Vampires 2 (2002)
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Du tableau en clair-obscur à la lumière très travaillée à la BD en aplats classique,
en passant par des références aux mondes du cinéma et de la peinture, il y en a pour tous les goûts, et toujours avec goût.
Soyons plus simples : cet album est une véritable œuvre d'Art, dotée d'un très très beau papier, légèrement glacé,
pour que les couleurs restent bien profondes et vous sautent aux yeux.
Les illustrations sont un régal, comme autant de respirations entre les histoires,
la pleine page faisant ressortir les lignes, les couleurs, les contrastes. Les histoires ne sont pas en reste,
visuellement très évocatrices, avec humour, avec émotion — ces histoires durent bien au-delà que le temps de leur lecture.
Bref Vampires 2 est un recueil de BD de qualité, et vite vite j'ai commandé le Tome 1.
(voir la critique complète et la fiche)
Van Kiwing
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14 octobre 2017
Manga : Vampire Kisses (2007)
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C'est un manga qui ne se prend pas au sérieux, fun, pétillant, entraînant et dynamique.
On reste dans la romance de lycée, mais comme c'est plein d'humour, avec une héroïne un peu clown,
c'est plutôt sympa à lire, particulièrement la première partie. Les dessins de Rem sont pour moi le point fort du manga :
ils sont percutants, avec des personnages expressifs et bien différenciés, et bien adaptés à l'histoire.
La mise en page est dynamique, les décors et les textures bien équilibrés, avec un bon contraste.
Dommage qu'un autre artiste prenne le relais au milieu du tome 2.
En bref, Bloody Prince est un manga léger, mais entraînant.
À voir si ça continue si l'adaptation se poursuit.
(voir la critique complète et la fiche)
Van Kiwing
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5 août 2017
RETROGAMING : Castlevania IV (1991)
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Mise à part un design un peu « gonflé » pour le personnage, le jeu est très beau pour la SNES, très bien détaillé... un peu trop, peut-être,
on frôle le surchargé de chez surchargé ; mais maintenant on est habitué et on ne se demande même plus où sont les plateformes,
on essaye. Les contrôles restent le même principe que les jeux précédents,
on saute toujours et on lance toujours le fouet, mais en mieux. Non seulement on bouge à une vitesse normale,
mais on peut frapper dans toutes les directions, s'accrocher tel un Tarzan Transylvanien, et marcher à genoux.
En général on a le plaisir d'un bon challenge de jeu de plate-forme, et un peu moins la sensation de torture ;
c'est peut-être l'habitude. Ou une forme jeu vidéo du syndrome de Stockholm. Ou les mots de passe qui fonctionnaient. Allez savoir.
En bref, Super Castlevania IV est un Castlevania maniable, assez plaisant et surtout finissable, ce qui est une très grande satisfaction.
(voir la critique complète et la fiche)
Van Kiwing
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27 mai 2017
LIVRE : Dracula l'Immortel (2009)
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Adressons le problème tout de suite : faire une suite comme celle-là à Dracula, c'était très très risqué.
Parce que voilà : il a fallu changer le roman d'origine.
Et ce n'est pas le point de vue d'un Dracula qui se sentirait lésé, l'excuse est que
Bram Stoker s'est simplement trompé et tous les points de vue de l'histoire,
racontés à la 3e personne donc de façon moins personnelle, nous le confirment.
Pour ceux qui ont aimé le roman d'origine, cette rectification générale provoque une dissonance cognitive,
d'autant plus forte que la réécriture est bien moins intéressante, particulièrement pour les anciens personnages
comme Jonathan Harker et Van Helsing.
Au fil des chapitres, on se retrouve avec des parodies de personnages connus et aimés qui se font déchoir et
éliminer les uns après les autres (et qu'on n'a pas envie de suivre dans cette nouvelle incarnation parce qu'on n'est pas masochistes),
et des nouveaux personnages un peu boiteux qu'on n'a pas envie de suivre parce qu'ils ne sont pas à la hauteur de leurs prédécesseurs.
En bref, Dracula l'Immortel n'est pas nécessairement un mauvais roman,
mais ce n'est certainement pas un cadeau à faire à un fan de Dracula.
(voir la critique complète et la fiche)
Van Kiwing
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28 avril 2017
SÉRIE TV : Preacher (2016)
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Preacher bénéficie d'une photographie époustouflante : les couleurs, le cadrage, la lumière du soleil sont ici mis au service de l'ambiance pesante,
malsaine et légèrement pervertie d'Annville. Et ce malgré quelques scènes bien gore dont je ne raffole d'ordinaire pas mais qui sont parfaitement intégrées à l'humour noir,
second degré, décalé et irrévérencieux qui fait toute la personnalité et la force de la série. Cela dit, l'histoire se met en place avec une lenteur escargotesque :
les premiers épisodes sont lents, longs, la trame narrative ne va nulle part ou part dans tous les sens (1881???), le rythme a du mal à se trouver.
Fort heureusement, les personnages sont attachants, et très bien joués, et aident à dépasser les premières hésitations.
En bref, Preacher est une série avec beaucoup d'atouts dont une personnalité très forte et attachante, mais dont la première saison donne un peu l'impression
d'être une longue exposition qui se cherche. On attend la suite avec une certaine curiosité.
(voir la critique complète et la fiche)
Van Kiwing
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4 février 2017
LIVRE : Les interprètes de Dracula, le « saigneur » des Carpates (2011)
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Tout d'abord, le livre est superbe. Il est édité sur un papier de qualité, et regorge de nombreuses photos,
portraits, images de films et affiches en tous genres — un vrai régal pour les mirettes.
Le format est un peu plus petit qu'un A4 mais reste assez grand pour être lisible, grâce à une mise en page bien aérée.
Hélas, pour pouvoir offrir autant d'illustrations, le texte a sans doute été tronqué pour gagner de la place :
l'on y trouve du coup des approximations et des raccourcis un peu bizarres, et quelques erreurs historiques...
sur Dracula. Oops.
En bref, Les interprètes de Dracula, le « saigneur » des Carpates est un super condensé de Dracula au cinéma,
magnifiquement illustré
et plutôt bien recherché et commenté, et on peut bien lui pardonner quelques erreurs et approximations.
(voir la critique complète et la fiche)
Van Kiwing
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17 janvier 2017
« Chus pas morte », comme dirait Granny Weatherwax.
C'est juste que 2016 s'est fini un peu rudement pour ma famille, mais j'ai encore des vampires à commenter.
Van Kiwing |
16 octobre 2016
RETROGAMING : The Castlevania Adventure (1989)
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C'est bientôt Halloween, c'est l'occasion de se faire peur avec des mauvais jeux !
Et j'ai exactement celui qu'il nous faut : The Castlevania Adventure !
Non sérieusement, ce jeu est un monstre. Christopher Belmont est deux fois plus lent que Simon Belmont sur PAL, et
ses sauts sont toujours impossibles à ajuster.
Bien sûr, le jeu entier consiste à sauter sur de plates-formes qui bougent et qui tombent.
Les ennemis vous poussent au moindre contact,
et dès qu'il y a plus de trois items sur l'écran, un petit lag de la mort apparaît et rend le jeu
encore plus lent ! Petite touche délicate, le fouet perd sa force et sa portée dès qu'on est touché !
On ne peut se consoler qu'avec les graphismes, plutôt beaux, considérant qu'on est sur Game Boy.
En bref : je n'ai pas du tout, du tout, du tout du tout du tout aimé l'expérience The Castlevania Adventure.
Le jeu est à éviter, ou à réserver aux fans extrême hardcore (et encore).
(voir la critique complète et la fiche)
Van Kiwing
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2 octobre 2016
RETROGAMING : NTSC VS PAL
Je savais que la plupart des jeux japonais et américains, ayant un format NTSC, avaient été ralentis pour être convertis
"facilement" au format PAL européen, mais je n'avais jamais, jamais, imaginé à quel point avant d'avoir eu l'occasion
d'essayer Castlevania en NTSC. Le jeu devient maniable et... quel est ce mot... oui, il devient... amusant !
Bon, il reste dur et frustrant aussi, ça ne change pas vraiment, mais je conseille d'essayer la version non-europénne
si vous en avez l'occasion, parce que l'expérience de jeu devient complètement différente
(et la musique, aussi, dans sa vitesse et sa tonalité originale).
En bref : toutes mes plaintes et râlages sur la maniabilité éléphantesque des Belmont est réservée aux versions PAL
des jeux anciens (NES principalement). Comme quoi, tout arrive, même un Simon Belmont rapide.
Van Kiwing
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28 septembre 2016
ROMAN : Je suis le sang (2016)
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Mettre le lecteur dans les bottes victoriennes de Bram Stoker — l'auteur de Dracula — c'était carrément un pari gonflé,
parce que bon, Bram Stoker VS Jack the Ripper, ça évoquerait plutôt les cross-overs Universal plus ou moins réussis
des années 50. Mais, malgré les libertés prises pour accommoder la situation de départ,
le livre est très bien documenté sur son époque, le fond historique est solide,
et les monstres ne sont pas toujours où l'on croit qu'ils se trouvent...
En bref, et en dépit d'une prose peut-être un peu plate par endroits,
Je suis le sang est un fascinant voyage vampirique sur la conception d'un roman, l'obsession d'un auteur,
la traque des modèles et des inspirations, et leur soif ardente de reconnaissance.
(voir la critique complète et la fiche)
Van Kiwing
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4 août 2016
RETROGAMING : Castlevania III : Dracula's Curse (1990)
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Quelqu'un chez Konami a dû réaliser que l'idée de devoir traîner un Belmont de niveau en niveau allait finir par lasser,
parce que le jeu propose trois nouveaux personnages jouables, Grant, Syfa et Alucard, chacun avec des compétences complémentaires.
Dracula's Curse reprend aussi le concept des tableaux successifs, mais y ajoute son autre grande innovation :
le parcours est variable selon les choix du joueur.
Même si l'on doit tout recommencer, on peut explorer tous les chemins possibles et toutes les versions des niveaux
afin de trouver le meilleur chemin pour les meilleurs personnages, et avoir un jeu différent chaque fois. Bien sûr le jeu reste dur, mais dur avec des options,
c'est un challenge juste un peu moins frustrant que les autres, et bien plus gratifiant.
En bref, Castlevania III : Dracula's Curse est une excellente addition à la série des Castlevania sur NES,
avec un bon gameplay fidèle à l'esprit d'origine, tout en renouvelant l'intérêt et en enrichissant la durée de vie du jeu et l'univers.
(voir la critique complète et la fiche)
Van Kiwing
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5 juin 2016
RETROGAMING : Castlevania II : Simon's Quest (1988)
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Au premier contact, l'ambiance du jeu rappelle beaucoup celle de son prédécesseur : si le graphisme a été amélioré, on retrouve la même
maniabilité frustrante au mouvement bien lourd. Le jeu est toujours très, très, très dur, avec le mode « nuit maudite » qui rend tout bien pire.
Les continus sont infinis, mais nous ramène bien sûr pile au milieu des ennemis.
Le jeu n'a pas de sauvegarde, mais un système de password, avec 16 caractères très faciles à mal recopier.
La grande innovation de Castlevania II est d'offrir une énorme partie d'exploration,
mais au lieu de donner des indices, les villageois nous mentent, et ceux qui ne mentent pas sont incompréhensibles.
Il paraît que c'est dû à la traduction américaine, mais résultat le jeu est impossible à finir sans soluce.
En bref, Castlevania II est un jeu difficile mais qui n'est ni mauvais ni ennuyeux dans son principe.
Néanmoins dans sa traduction anglaise, c'est une forme de torture intéressante.
(voir la critique complète et la fiche)
Van Kiwing
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27 mai 2016
Autopromo :
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Encore du retard... encore une bonne raison. ^.^
Mon roman « Les Fantômes de Grison » participe au concours Amazon Kindle « Les Plumes Francophones ».
Ce n'est pas une histoire de vampires, mais de fantômes, de chats, et de chats fantômes... n'hésitez pas à y jeter un œil et commenter si cela vous tente !
Les Fantômes de Grison (Kindle)
Côté vampires, j'ai finalement renoncé à tourner en rond dans Castlevania II : Simon's Curse (1988),
je devrais enfin faire un commentaire sur le jeu bientôt. J'espère.
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29 avril 2016
Autopromo :
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Et aussi la raison pour laquelle je prends encore du retard... mon groupe Estrange Waters a sorti son deuxième album de démos sur Bandcamp.
Ça n'a pas grand chose à voir avec les vampires, mais si vous aimez les chansons sur la mer, les sirènes, les selkies, les tempêtes et les naufrages, n'hésitez pas à aller y jeter un œil !
Ou une oreille... c'est vous qui voyez. :)
Songs of the Water
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9 avril 2016
Comic book : Buffy The Vampire Slayer : Tales (2012)
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Tales m'a rappelé à quel point l'univers de Buffy était riche et complexe, et cette petite plongée dans ce kaléidoscope vampirique a été très rafraîchissante,
bien que sans l'humour spécifique à la série, l'ambiance ne soit pas à la joie. Les histoires sont certes courtes (une dizaine de page par récit),
mais chacune est un condensé intense à l'impact émotionnel très fort, qui retranscrit bien le poids des siècles du combat de la Slayer depuis la toute première,
ainsi que les motivations des vampires. Les graphismes sont très divers, mais toujours léchés ; chacun est fidèle à la série à sa façon,
mais tous font directement référence à l'époque où se situe l'action. Qu'on aime ou pas le design, on ne peut pas nier la recherche des choix et la justesse avec laquelle ceux-ci servent les récits.
En bref, Buffy The Vampire Slayer : Tales est 296 pages de génialité vampirique hautement recommandées, que l'on soit fan de la série ou non.
(voir la critique complète et la fiche)
Van Kiwing
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25 mars 2016
Manga : Bloody Kiss (2004)
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Le dessin est plaisant, mignon, sans être ni particulièrement recherché non plus ; les personnages ont de grands yeux pas très expressifs, et il y a beaucoup de personnages "flottants" dans des cases vides.
L'histoire, sans être originale, se laisse lire, ou plutôt survoler -
comme c'est un type "romance répétitive" bien prévisible, une fois qu'on a passé l'exposition, on devine pratiquement tout à l'avance. C'est agaçant,
mais pas autant que ce fichu trope de romances adolescentes sur les vampires abusifs présentés comme attirants et "gentils".
Néanmoins, le vrai problème ici vient probablement du fait que l'histoire reprend les mêmes situations répétées en boucle.
En bref, Bloody Kiss est un manga correct, qui ressert du réchauffé sans être vraiment fascinant.
(voir la critique complète et la fiche)
Van Kiwing
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15 mars 2016
Manga : Vampire (1996)
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Ces huit épisodes (quatre par volume) se délectent de mettre en scène de grands noms vampiriques et s'offrent également le luxe de prendre comme décor
des lieux moins courants comme le palais d'un sultan, ou le far west.
Chaque volume bénéficie ainsi d'une grande diversité d'ambiances et, nous, on se régale de cette promenade à travers un musée vampirique.
Le voyage est bien dosé : s'il avait été plus long, la répétition de la construction de chaque épisode aurait lassé le lecteur, et la série se serait vite essoufflée.
Le graphisme est « gothique », très fouillé, très beau, très poétique, quelque fois très épuré et d'autres très surchargé, presque lyrique, mais hélas pas toujours très lisible.
Les personnages sont présentés de façon assez intéressante, au sens où les humains sont des monstres avant même d'être vampires,
mais ils sont aussi un peu beaucoup caricaturés, et grandiloquents à la limite du grandguignolesque.
Néanmoins, la couverture nous avertissait déjà que l'on ouvrait une sorte de horror soap opera, alors il fallait s'y attendre.
En bref, Vampire est exactement ce que la couverture annonce, un manga Shojo d'inspiration gothique-noir, avec beaucoup de potentiel et une passion certaine dans la réalisation.
(voir la critique complète et la fiche)
Van Kiwing
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17 février 2016
Je suis sérieusement perdue dans Castlevania II.
Van Kiwing |
13 décembre 2015
Un sale rhume et la vraie vie m'ont fait prendre du retard dans mes reviews. =(
Mais je suis toujours là et je devrais reprendre bientôt... avec de la chance, et si j'évite les virus.
Van Kiwing |
14 novembre 2015
FILM : Only Lovers Left Alive (2013)
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Je voulais vraiment aimer ce film.
Alors oui les images sont belles, les plans bien filmés, les acteurs charismatiques, et une certaine ambiance romantico-musico-hipster imprègne chaque scène.
Mais les personnages sont plats, indolents ou si déconnectés que leurs relations pourtant censées être fortes ne se ressentent pas à l'écran.
Il n'y a pas d'histoire ; des choses arrivent, mais non seulement c'est extrêmement prévisible, ou incohérent, mais aucune conséquence ne dépasse les cinq minutes ; tout est traité avec la même quasi-indifférence, que ce soit l'acquisition d'une guitare antique ou un meurtre.
Les dialogues sont une succession de trivia historique — chose que pourtant j'adore en temps normal — sans connexion, sans déroulement, sans rien à raconter.
En fait, le film est une longue exposition des quatre mêmes détails, encore et encore et encore, ad nauseam aeternam, bis repetita non placent.
En bref, Only Lovers Left Alive aurait pu être un court métrage de génie, mais sous forme de film de deux heures, il est terriblement, horriblement, inexorablement pompeux, creux, et ennuyeux.
(voir la critique complète et la fiche)
Van Kiwing
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29 octobre 2015
FILM : Priest (2011)
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Priest impressionne par ses décors et sa mise en scène évocateurs, grandioses et dépouillés à la fois, servant bien l'univers post-apocalyptique à la fois high-tech et en ruine, déchiré par le conflit entre humains et vampires, dont le design « alien » est très intéressant.
L'action est appréciable, bien filmée, bien gérée, les armes religieuses (un assortiment de croix) sont bien réinventées.
Hélas, derrière cette belle façade western-futuriste-cyberpunk, l'on mesure la pauvreté du scénario, reposant sur de grosses ficelles narratives et des dialogues navrants comme vague lien entre les scènes d'action : si la description de l'univers pourrait remplir un manuel, le synopsis du film ne dépasserait pas les trois lignes.
En bref, Priest est un bon divertissement, avec un très bon potentiel dans son univers et son design, mais qui a oublié de finir le reste.
(voir la critique complète et la fiche)
Van Kiwing
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28 septembre 2015
FILM : Dracula Untold (2014)
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Que ce soit clair, la promesse d'un film d'action est assumée et plutôt aboutie, et les scènes de combat sont distrayantes et bien menées.
La promesse de la photographie est également largement tenue : les images sont souvent magnifiques, des décors aux costumes jusqu'aux mouvements de caméras.
Les effets, en particulier les scènes de transformation en chauve-souris, sont très réussis.
Luke Evans campe bien le personnage de Vlad en monarque guerrier en quête de rédemption, mais à côté de lui, les personnages secondaires sont fades, voir caricaturaux.
Et pourtant, on s'ennuie... le coeur du problème se trouve dans le scénario qui, voulant être plus que « juste un film d'action »,
fait reposer toute la tension dramatique sur un suspense qui n'existe finalement pas, puisque tout le monde sait dès le début que Dracula va devenir un vampire.
C'est même écrit sur l'affiche, pourquoi traîner en longueur sur des points que l'on devine déjà à l'avance ?
En bref, Dracula Untold est un divertissement avec de bons moments, mais qui se veut trop sérieux et reste trop formaté pour vraiment emballer le spectateur.
(voir la critique complète et la fiche)
Van Kiwing
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18 septembre 2015
SORTIE LITTÉRAIRE : Colliers de Velours (2015)
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Les Éditions Otrante publient Colliers de Velours, une anthologie sur la plus célèbre Morte Amoureuse de l'époque romantique.
Le recueil présente treize textes de 1613 à 1950, retraçant l'évolution du récit « vampirisé » de reprises en réécritures, à travers l'Europe et jusqu'au-delà de l'Atlantique.
Colliers de Velours est disponible sur www.otrante.fr.
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28 août 2015
AUTOPROMO: L'Île de la Groac'h (2015)
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Cela ne concerne pas les vampires, mais j'en profite pour annoncer que mon roman L'Île de la Groac'h participe au « Concours Rentrée Kindle des Auteurs Indés » sur Amazon France. ^.^
Van Kiwing
« Azura, dix-huit ans, ne veut qu'une seule chose dans la vie : ne jamais avoir à quitter « son » île, en Bretagne, où elle vit avec ses grands-parents et à moitié dans un monde imaginaire.
Jusqu'au jour où elle tombe, très littéralement, dans un monde d'apprentis Héros et de créatures mythologiques (ainsi que musicales) : leur île, si similaire à celle d'Azura, est lentement mais inexorablement dévorée par les Ombres. Azura va avoir besoin d'aide si elle veut sauver cette île, elle-même, ses nouveaux amis, et rentrer avant qu'il ne soit trop tard. Et dans quelle direction aller quand les chemins autrefois familiers se dérobent sous vos pieds ? »
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28 août 2015
SÉRIE : Dracula (TV series) (2013)
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La série aurait pu être formidable ; hélas, le résultat n'est pas à la hauteur des espérances.
Il y a de bons éléments, principalement dans le casting : Jonathan Rhys Meyers, Nonso Anozie et Victoria Smurfit sont les points positifs de la série, mais cela ne suffit pas à compenser le reste.
Les dialogues sont navrants, et le faux accent américain de Dracula est une hérésie. Le décor est gâché : les scènes de nuit sont baignées d'un éclairage fortement artificiel, tout est sombre, tout est jaune, et tout se ressemble.
Le rythme est terriblement lent, laborieux, la tension n'arrive pas à monter.
L'histoire n'a aucun sens, les mauvaises idées s'enchaînent aux décisions stupides, au point qu'il est difficile de suivre les motivations de chacun au-delà du fait qu'ils sont tous trop bêtes pour survivre.
En bref, Dracula était une série prometteuse qui malheureusement retombe à plat comme un soufflé trop cuit. (voir la critique complète et la fiche)
Van Kiwing
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4 août 2015
RETRORETROGAMING : Dracula's Castle (1984, ZX Spectrum)
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L'aventure commence dans votre chambre, et en ramassant des choses aussi diverses que des draps, des épées, des allumettes et du lait, vous devez déterminer quand utiliser quoi où, et surtout ce qu'il ne faut pas faire pour mourir prématurément.
Vos actions valent des points (même quand ça ne sert à rien) et comptent pour le score final.
Rien de très excitant me direz-vous ? Et bien pourtant, c'est une excellente Text Adventure (en anglais, bien sûr).
Le jeu comporte certains passages en temps limité mais, dans l'ensemble, le rythme est assez confortable pour tester plein de choses et profiter des réparties humoristiques en cas d'action délirante.
Le jeu n'est ni effrayant ni gore, à l'exception peut-être d'une petite pointe de frisson dans la chapelle ou le sous-sol. Les énigmes sont d'un niveau moyen, ni trop dures ni trop évidentes, et rendent Castle Dracula sympathique à faire, puis à refaire afin d'améliorer son score. En bref, un très bon jeu pour une prise de contact avec les Text Adventures des 80ies.
Van Kiwing
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18 juillet 2015
SÉRIE : Being Human (US, S1) (2011)
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Being Human UK était une série avec de petits moyens, mais une écriture solide, des personnages attachants et une très bonne interprétation.
Being Human US en est, pour sa première saison en tout cas, l’inverse : les moyens sont clairement là, mais tout le reste rame très dur pour trouver son identité.
Et moi, je suis partagée. Pour moi, le défaut principal de la transposition outre-atlantique est l’embellissement général. Ici, même les figurants sont parfaits, ils vivent tous dans de belles et grandes maisons, et tout est propre — mais je trouve que c’est complètement manquer la base fondamentale d’une série qui s’appelle « Être Humain ».
Dans la même veine que l’embellissement, les personnages sont lissés, simplifiés, presque aux limites de la caricature, gênés par leurs racines britanniques trop présentes.
D'un autre côté, la photographie est belle. Les effets sont aussi beaucoup plus réussis. Le casting n’est pas mauvais du tout, et les acteurs sont de plus en plus à l’aise au fur et à mesure que la série s’éloigne de l’original.
En bref la série américaine a ses défauts, mais elle fait beaucoup d'efforts pour les dépasser et elle ne peut que s'améliorer une fois bien distincte de sa grande soeur. À suivre, donc, pour les trois saisons suivantes. (voir la critique complète et la fiche)
Van Kiwing
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7 juillet 2015
RETROGAMING : Master of Darkness (1992)
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Quand je dis « de type Castlevania » je veux dire « clone de Castlevania ». Le gameplay est le même, depuis les escaliers jusqu'aux poulets potions de vie dans les murs, en passant par les armes de jet à ramasser qui perdent en puissance si on ramasse la mauvaise. Cependant, le jeu est beaucoup plus facile que son modèle : on trouve plus souvent des recharges d'énergie dans les niveaux, les ennemis enlèvent moins de points, le temps limité est beaucoup plus confortable, et surtout, surtout, le personnage est plus maniable (et en bonus, les graphismes sont beaux). Le jeu n'est tout de même pas si facile : les ennemis sont nombreux et reviennent à l'infini, et certains ont des trajectoires random bien énervantes. Les quinze « stages » contiennent un peu d'exploration (pas trop, le temps est toujours limité), quelques énigmes, et un labyrinthe au round 5 qui est réellement casse-tête. En bref, Master of Darkness est un bon jeu de plates-formes 2D, idéal pour tout ceux qui n'ont jamais réussi à finir Castlevania (voir la critique complète et la fiche)
Van Kiwing
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29 juin 2015
RETROGAMING : Castlevania (1986)
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Comment décrire le premier Castlevania...? « Difficile » me semble être un euphémisme. Il n'est pas « très difficile », ni « atrocement difficile ». Ce Difficile est du niveau de « arrache moi les dents sans anesthésie ça ira j'ai joué à Castlevania je peux supporter la douleur ». Oui, c'est ce genre de Difficile.
La musique et l'animation sont plutôt agréables et contribuent à créer l'atmosphère mythique du jeu. Le design, par contre, est plutôt du genre à vous faire saigner les yeux : il y a de la texture au sol, et aux murs, et au plafond, et tant pis si c'est fluo, que ça alourdit la pièce et qu'on ne distingue plus les plates-formes, ça fait riche.
Et ce n'est pas le seul problème à surmonter : le jeu est en temps limité, Simon Belmont marche et saute comme s'il avait les pieds dans de la mélasse, le fouet est programmé avec une seconde d'élan, il faut maîtriser la logique des escaliers, le château est un véritable safari de créatures mortelles... Malgré tout cela, le jeu est laborieux, mais n'est pas totalement impossible. En fait, il est même assez prenant si on aime le challenge et qu'on n'a pas peur de laisser sa console allumée... car sans sauvegarde, ni password, vous ne pouvez compter que sur les continus infinis (qui vous dépouillent de vos bonus, bien sûr)... (voir la critique complète et la fiche)
Van Kiwing
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20 juin 2015
WEBSERIE : Carmilla Saison 2 (2015)
Avis aux fans de Carmilla : la webserie revient pour une deuxième saison, qui vient de commencer. Six épisodes sont disponibles (à l'heure où j'écris) sur la chaîne Youtube VerveTVGirl, et le premier est ici (toujours uniquement en anglais, sous-titres français non garantis pour le moment) :
Carmilla Saison 2 Épisode 1
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13 juin 2015
NEWS : Décès de Christopher Lee
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Sir Christopher Lee nous a quittés le 7 juin 2015, à 93 ans.
Sa voix nous manquera. Merci pour tout.
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7 juin 2015
Jeu Vidéo : Bram Stoker's Dracula (version 8bits) (1993)
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Comme très souvent dans ce genre de cas, il y a peu de rapports entre le film original et le jeu à part quelques références visuelles par-ci par-là. Pour le reste, il faut bien l'admettre, ce jeu vous hait : les sauts sont lents, limités en hauteur et imprécis, les attaques se déclenchent avec un léger délai, tout comme les commandes de directions. Tout ce que vous avez pour traverser un océan de plates-formes branlantes et de champ de piques et de lave, ce sont trois petits coeurs ridicules. Les items à récupérer se mettent à flotter en l'air pour vous échapper, et ne reviennent pas après une mort. En bref, ce jeu m'avait complètement traumatisée à l'époque, et il est encore pire que dans mes souvenirs : la maniabilité est épouvantable, le rendant artificiellement très dur, mais même sans cela les tableaux sont conçus pour un maximum de stress et de frustration. Très peu pour moi... (voir la critique complète et la fiche)
Van Kiwing
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24 mai 2015
Jeu Vidéo : Universal Studios Monsters : Dracula Crazy Vampire (2001)
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Le jeu commence dans le château de Dracula, où l'on découvre des graphismes sympathiques. Dracula version mini est plutôt du côté « mignon » que « sanguinaire », mais son attitude et son animation d'attente sont fluides et expressives. Les décors sont évocateurs des univers horreur sans être surchargés, et considérant les capacités de la Game Boy Color, l'ensemble graphique est très réussi. Le but de chaque niveau est simplement de trouver la sortie avec plus de la moitié de la barre de vie ; il y a quelques énigmes qui traînent, avec des boutons à presser pour ouvrir des portes, mais rien de très stimulant en dehors du soleil à éviter. La maniabilité est bonne mais, le jeu est assez pauvre en items, et on finit par croiser toujours les mêmes têtes. En bref, Universal Studios Monsters : Dracula Crazy Vampire est une curiosité bien sympathique, mais de courte durée... (voir la critique complète et la fiche)
Van Kiwing
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15 mai 2015
FILM : Day Watch (2006)
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L'univers de Day Watch ne décoit pas : le scénario est bourré de personnages, de concepts et d'idées, d'effets, de trames secondaires, d'informations en pagaille qui incitent à s'immerger dans l'histoire. C'est aussi son grand défaut, car le tout est lancé dans tous les sens, sans trame forte pour canaliser leur force, ce qui fait décrocher du film si on relâche son attention ne serait-ce que d'une seconde. L'esthétique du film est plutôt léchée, mais elle aussi très riche, ce qui ajoute à la confusion : on a une belle photographie sombre, organique, pesante, qui passe de plans très serrés et sensoriels à des effets explosifs qui en mettent « plein la vue ». En bref, Day Watch est un festival de bonnes idées, d'énergie et de belles images, mais il faudrait au moins le regarder dix fois avant de bien tout comprendre, ce qui est un sérieux frein à son appréciation... (-> voir la critique complète et la fiche)
Van Kiwing
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4 mai 2015
Jeu Vidéo : Dracula The Undead (1991)
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Le jeu est un bon vieux « point-and-click » avec des verbes, ici exploité sur une console portable. L'image est assez pixellisée mais, pour l'époque, plutôt élaborée. L'ambiance sepia est très bien adaptée pour Dracula, et reste lisible. L'interface est un chouia délicate : on a un menu déroulant qu'il faut d'abord activer, puis faire défiler la liste des verbes, puis celle des objets avec lesquels on peut interagir. Oui, c'est laborieux, il faut prendre le coup. Dans l'ensemble il y a peu de pièces à explorer et peu de combinaisons d'objets à faire ; on passe bien plus de temps sur le mur d'escalade et dans le labyrinthe des catacombes. En dehors de ces deux épreuves, le jeu peut être bouclé en deux heures maximum... c'est juste ce qu'il faut pour faire une petite plongée rapide dans l'univers de Dracula quand on a un peu de temps avec sa console portable. En bref, Dracula The Undead est, bien qu'assez court, un jeu sympathique et nostalgique... (voir la critique complète et la fiche)
Van Kiwing
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9 avril 2015
BD : Je suis un vampire (1992)
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Tome 4 : Ce tome est court, très très court ; rangé à côté des autres sur une étagère, il est presque insultant de voir à quel point la tranche est mince. J'ai été aussi légèrement déçue par la société secrète et son côté deus ex machina mystérieux. Mais bon, ce sont les deux seuls points faibles, bien mineurs, de ce volume. Le dessin est toujours percutant, la mise en page superbe et dynamique, portant parfaitement bien l'histoire jusqu'à sa résolution finale. Celle-ci, sans être surprenante, n'en est pas moins satisfaisante, et conclue avec brio le voyage de ces personnages attachants à travers cet univers sombre. En bref, j'aime... (voir la critique complète et la fiche) Van Kiwing
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15 mars 2015
Manga : Karin Chibi Vampire (2003)
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Graphiquement, le manga est agréable, dans les standards du genre, sans être formidable. Le dessin est mignon (ça ne s'appelle pas « Chibi » pour rien), sans se démarquer véritablement du lot. Si les expressions des personnages sont un peu répétitives, la mise en page est assez dynamique pour porter le récit. Il est difficile de juger véritablement du scénario, qui sert plutôt d'introduction à l'univers dans ce premier volume ; les personnages n'ont pas vraiment le temps d'être développés non plus. Néanmoins, malgré une mise en place peu originale, Chibi Vampire nous offre quelques points prometteurs : la famille un peu spéciale de Karin, notamment, et le traitement du vampirisme qui attise véritablement la curiosité. En bref, Karin, Chibi Vampire est une lecture sympathique et prometteuse, qui je l'espère s'étoffera au fil des volumes.
Van Kiwing
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4 mars 2015
FILM : Abraham Lincoln Vampire Hunter (2012)
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Je me méfie des « vampirisations » de figures historiques comme de la peste ; l'exercice est périlleux autant qu'il est ambitieux, et ne laisse pas beaucoup de marge d'erreur. Néanmoins, ici, il semblerait que la recette ait plutôt bien fonctionné : le scénario, qui paraissait assez délirant dans son mélange vampirique, politique, espionnage et historique, est intriguant et relativement bien intégré au contexte historique. Le XIXe, visité sur une bonne cinquantaine d'années, est bien rendu visuellement, tant pour les décors que les costumes ; la photographie est belle et soignée jusque dans les moindres détails. Le seul petit bémol, Benjamin Walker en Lincoln est un peu, je dirais, fade, particulièrement dans ses « jeunes » années (il est un peu mieux « vieux »). En bref, Abraham Lincoln Vampire Hunter reste un divertissement, mais c'est un bon divertissement.
Van Kiwing
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29 décembre 2014
FILM : Vampire University (2013)
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Au cas où l'on en douterait encore malgré le fait que le poster du film soit une fille à gros seins : c'est une parodie, et une parodie sortie directement en DVD qui plus est. Ne commencez pas ce film en pensant que ce sera quelque chose de sérieux, ou de profond ; vous seriez bien déçu. Certes, le début est difficile, particulièrement au niveau des dialogues plombés de vannes pourries et lapsus inappropriés. Néanmoins, ces « gags » (si je puis dire, puisqu'ils ne sont pas vraiment drôles) ne sont pas là pour porter le film, mais curieusement pour dresser le portrait de personnages maladroits et incapables de répartie intelligente en situation de stress ; une fois qu'on s'est habitué à ce style particulier, cela devient un des charmes du film, d'autant qu'en réalité le niveau des acteurs est plutôt bon. L'histoire se tient plutôt bien (pour le genre, donc), et le détournement des clichés tant vampiriques que côté chasseurs vaut la peine d'être noté. En bref : on est très loin de Shakespeare, mais on passe un bon moment et l'effort d'originalité est appréciable.
Van Kiwing
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12 décembre 2014
BD : Vampire (200?)
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Dans Vampire de Deo.R, le dessin est comme flou, très atmosphérique. Tout est suggéré par des contrastes, des taches, des bavures et des coulures d'encre. Le rendu apparaît par endroit comme sale et pourtant reste maîtrisé. Les personnages sont des ombres, des traces ; d'ailleurs, on ne différencie pas beaucoup le chasseur du vampire. Les décors sont à peine suggérés par quelques éléments, comme les rouages. Je comprends bien les intentions, et j'admets que cela colle tout à fait à l'univers, mais le dessin, un peu trop dans le sous-entendu, finit par être distrayant et rend l'histoire un peu difficile à comprendre. Cela entraîne plusieurs relectures, ce qui, me direz-vous, n'est pas forcément une mauvaise chose, mais peut être un peu frustrant quand on voit d'autres oeuvres plus révélatrices du talent de l'artiste. Van Kiwing
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30 novembre 2014
Bande annonce : A Girl Walks Home Alone at Night (2014)
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9 novembre 2014
WEBSERIE : Carmilla (2014)
Pour les anglophones, une webserie intitulée Carmilla, et inspirée par la nouvelle de J. Sheridan Le Fanu, a été lancée cet été. Il y a 29 épisodes d'environ 3 à 5 minutes (en anglais, certains épisodes sont sous-titrées en français, d'autres en anglais, je vous laisse découvrir cette nouvelle fonctionnalité de Youtube...) au moment où j'écris ce post, et de nouveaux sortent régulièrement : playlist des épisodes
La série se présente sous la forme de de video-blogs de Laura Hollis, apprentie journaliste, qui cherche à résoudre la disparition mystérieuse de plusieurs étudiantes du campus. Elle va vite découvrir que sa nouvelle camarade de chambre, Carmilla, n'est pas étrangère à ces phénomènes...
La formule est simple : un seul décor (la chambre de Laura et Carmilla), une poignée de personnages (principalement des filles, l'action se passant dans leur dortoir), un mystère surnaturel (avec à peine une pointe d'effets spéciaux, les scènes les plus spectaculaires se passant off-screen) et beaucoup de dialogues décalés. L'ensemble à le charme d'une production à tout tout petit budget mais passionnée ; il n'en fallait pas plus pour que ça fonctionne. Van Kiwing
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3 novembre 2014
LIVRE : Le Sorcier sans visage (2006)
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On ne peut pas dire que l'univers soit pauvre... en fait, on peut tout à fait dire que l'univers est un peu trop riche. Soyons clairs : c'est un régal de retrouver toutes ces références, mais cette accumulation de péripéties les privent de tout impact sur l'histoire. Chaque personnage secondaire croisé vient avec toute un background, mais sans aucune profondeur ou personnalité pour bénéficier de ces recherches. En fait, les personnages principaux eux-même manquent d'espace pour s'exprimer, et cela se ressent jusque dans les dialogues, où tout le monde s'exprime de la même manière. Tout le monde est également blindé de pouvoirs surpuissants, et il n'y a jamais de conséquences graves ou de prix à payer pour cette débauche de capacités. L'histoire, tout aussi rocambolesque qu'elle puisse être, s'en trouve réduite à être distrayante, certes, mais décousue, vite survolée et vite oubliée. Van Kiwing
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21 octobre 2014
FILM : Ultraviolet (2006)
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Visuellement, je trouve le film plutôt pauvre, surexposé et flou, mangé par de grands aplats de couleur lumineuse. Le look futuriste est rendu par un graphisme lisse plutôt fade. Les effets sont faits avec si peu d'élégance qu'ils sont pénibles à regarder. Côté vampires, il semblerait que chaque mutation soit différente, mais rien de ce qui constitue la condition d'hémophage n'est clairement montrée dans le film, à part le look "ma tenue a été peinte sur moi" de l'héroïne. Celle-ci, au moins, est cohérente au sens où son manque d'expressivité est en accord avec sa voix monocorde. Certes, cette fille a des problèmes, dont le plus grave est d'avoir été affligée de dialogues aussi plats. Les thèmes centraux, comme la contamination et le jeu politique, balancent entre "incohérents" et "obéissent au besoin du script". Résultat, l'univers n'a aucun sens, aucune logique, aucune crédibilité. Que reste-t-il ? Les scènes de combat sont confuses, surchargées d'effets, chorégraphiées en dépit du bon sens, et surtout gagnées d'avance. Les « méchants » n'attaqueront jamais Violet tous en même temps, et ne la toucheront jamais. En résumer, Ultraviolet est un film moche, prétentieux, confus, creux, pompeux, et ennuyeux. Une fois passé le générique de début, vous pouvez éteindre le lecteur. Van Kiwing
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12 octobre 2014
LIVRE : Sarah Deary, tome 1 : Mordue (2006)
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Le Bitlit est un genre délicat ; plus il s'éloigne du fantastique pour aller vers des thèmes plus légers (les triangles amoureux, les meilleurs ami(e)s, les chaussures...) et plus il risque les pièges cumulés de l'horreur ratée et des romans sentimentaux rances. Ici, Sarah, l'héroïne, fonce tête baissée dans une brochette de clichés : elle est superficielle, grande gueule et têtue, prompte aux caprices (qu'elle regrette plus tard, c'est déjà ça), et se retrouve très vite au centre d'un triangle amoureux improbable. Ce qui sauve Bitten & Smitten, c'est son sens formidable du rebondissement. Les personnages (hors Sarah) sont un peu plats, les dialogues sont un peu faibles, mais grâce à cette incroyable faculté de proposer des situations surprenantes, et l'intelligence de ne pas se prendre au sérieux, le livre vous entraîne de chapitre en chapitre, et c'est une qualité rare. Van Kiwing
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6 octobre 2014
Bande annonce : Only lovers left alive (2013)
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27 septembre 2014
BD : Bram Stoker's Dracula (1993)
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Être une adaptation officielle est la force et la faiblesse majeure du Comics. La source visuelle cinématographique, surtout les costumes et les acteurs, lui donne un bon atout de départ, mais la comparaison avec le film est inévitable et finalement, à mon avis, dessert l'artiste. Les pages qui fonctionnent le mieux sont celles en « ombres chinoises », des silhouettes qui suggèrent plus la scène dans son ambiance qu'elle ne décrivent les composantes. En gros plan, le dessin est ressemblant aux acteurs, mais leur rendu est terriblement statique, et comme « enfermé » dans la mise en page. L'histoire semble hachée et pressée par endroits, surtout les pages qui concernent les chasseurs de vampires. Globalement, le Comics est une version intéressante de l'histoire, mais trop fidèle, peut-être ? Était-ce bien nécessaire d'avoir la BD adaptée du film adapté du roman ? Van Kiwing
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31 août 2014
BD : Vampirella (de 1969 à 1973)
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Je dois avouer que j'ai grandi avec ce style de graphisme et celui de José Gonzales me « parle » toujours. Les décors, notamment, sont toujours très évocateurs du genre « horreur » ; châteaux en ruine, marécages embrumés, églises satanistes, cimetières... Certes, ses expressions faciales sont un peu figées, particulièrement en ce qui concerne les femmes (on pourrait presque dire qu'elles ont le même visage...), mais il y a quelque chose de poignant dans ses vignettes, même les plus hâtivement dessinées. La série est distrayante, mais répétitive et sommes toutes pas très prenante : les méchants ont tous le même livre des Crimson Chronicles (apparemment le dieu fou a un éditeur très actif) et tous vont faire les mêmes invocations, obéissant à la même ambition... qui se retournera contre eux au moment crucial. Cela dit, la lecture ne se force pas non plus (tant qu'on n'en lit pas trop à la suite...), et quelques épisodes contiennent des concepts vraiment intéressants, comme celui du tueur/tisseur de rêves. Van Kiwing
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24 août 2014
BD : Je suis un vampire (1992)
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Tome 1 à 3 : Le dessin est puissant, en aplats noir et blanc d'un fort contraste qui rappelle Hugo Pratt, mais en plus gore et en plus glauque. On y retrouve d'ailleurs le même genre de découpage et de mise en page des vignettes, très dynamique — on pourrait dire cinématographique — avec des effets de répétitions et d'inversion, et des personnages très expressifs. Si le graphisme est un bijou, l'histoire nous hante bien longtemps après la lecture. Orienté adultes (non seulement pour le gore, mais pour le contenu sexuel), le scénario reprend le thème classique de l'immortel coincé dans son corps à cause d'une malédiction, mais l'originalité se trouve dans le traitement « moderne » et dans le rôle ambivalent du soleil. En bref, je me suis régalée, le seul point plus faible de la série étant peut-être une « méchante » très caricaturale et pas des plus malines... mais en contexte, c'était peut-être inévitable. Maintenant il ne me reste plus qu'à trouver le dernier tome. ;-) Van Kiwing
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4 juillet 2014
Bande annonce : Dracula Untold (2014)
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3 février 2014
LIVRE : L'Énigme des Vampires (1991)
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Ce livre, d'une écriture confuse, semble vouloir convaincre le lecteur que tout ce qui touche aux vampires a une origine occulte, voire satanique, même les sources non judéo-chrétiennes. Par ailleurs, l'auteur nous fait la démonstration que tout peut être rattaché au vampirisme, même le conte le plus éloigné, si l'on détourne et complète un peu les textes traditionnels (avec la formule brevetée : « il n'est pas écrit qu’il fasse quoique ce soit de vampirique mais il est évident que c'est le cas »). Tout contexte historique ou culturel est ici soigneusement écarté de la réflexion au profit du sensationnel : les auteurs de fictions vampiriques du XIXe font tous partie de cultes magiques ! Vlad Tepes et Elizabeth Bathory sont de réels buveurs de sang démoniaques ! Les fantômes, les goules, les sorcières, les géants, les serial killers, les anges et même les héros celtes sont des vampires ! Je ne sais pas ce que Jean Markale (par ailleurs un expert en tout ce qui concerne la culture celtique) comptait accomplir avec ce livre, mais il aurait probablement mieux fait de s'abstenir. Van Kiwing
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3 juin 2013
FILM : Dracula : Pages From a Virgin's Diary (2002)
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N'étant pas une habituée de la danse classique, j'ai un peu de mal à évaluer cette transcription du ballet Dracula de Mark Goddens. La première partie, centrée autour de Lucy, est la plus étrange : son cadrage rond façon vieux films est focalisé sur le visage de Lucy, et semble être conçu pour ne pas montrer la danse. Les plans sont surchargés d'images symboliques et de détails étranges (appréciables car généralement absents des adaptations de Dracula), comme une sorte d'hommage aux films muets de l'époque, mais pas particulièrement beaux (à moins que ce ne soit le montage qui empêche de les apprécier, je ne suis pas sûre). La deuxième partie, centrée autour de Mina, est beaucoup plus esthétique, avec une imagerie plus classique de scènes romantiques enfumées. Van Kiwing
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3 juin 2013
FILM : 30 Jours de Nuit : Dark Days (2010)
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J'ignore si ce film est basé sur le même comic book que 30 Jours de Nuit, ou s'il a simplement été écrit vite fait sur un coin de nappe par quelqu'un qui voulait profiter du succès du premier film. Non seulement Dark Days assassine le concept du premier film (huis clos, vampires effrayants parce que sauvages et inconnus), mais son script, bien que très prévisible, n'arrive même pas à être cohérent : si les balles ne font que ralentir les vampires, pourquoi est-ce la seule méthode des chasseurs contre eux ? Pourquoi tous les chasseurs semblent penser que rester seuls dans la rue la nuit est une bonne idée dans un monde infesté de vampires ? Peut-être est-ce le jeu très moyen des acteurs, ou bien les personnages particulièrement mauvais (Amber, oh, Amber), mais il est bien possible que nous soyions en présence ici des pires chasseurs de vampires du monde. Van Kiwing
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2 juin 2013
FILM : Thirst (2009)
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Ma première impression est que ce film est un peu trop long, et aurait peut-être gagné à couper une demi-heure d'exposition dans la première partie. L'histoire est lente (ce qui n'est pas un mal, mais qui n'aide pas), avec un rythme inégal (des scènes grandioses, d'autres ennuyeuses) et des passages d'humour macabre assez inattendu au milieu du drame. Néanmoins, l'image et la mise en scène sont magnifiques, l'histoire est prenante, les personnages bien construits (bien qu'un peu surprenants par moment pour un public européen, je suppose) et tous les acteurs impeccables, avec une mention spéciale à Ok-bin Kim. La deuxième partie du film est plus dynamique, aussi plus axée sur le gore et la violence, pour se conclure sur une scène attendue, certes, mais parfaite.
Van Kiwing
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2 juin 2013
FILM : Blood/Curse of the vampire (1966)
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Il faut se replacer en contexte : c'est un film philippin de 1970 à très, très petit budget. En tentant compte de cela, l'histoire est plutôt bonne (une malédiction familiale, doublée d'une histoire d'amour avec fantôme inclus), si ce n'est un peu prévisible, et les acteurs font ce qu'ils peuvent avec les dialogues limités. Leur mama vampire est assez intéressante, vivant comme un animal dans la cave, et certes les effets spéciaux sont limités à des spots alternativement bleus et rouges, mais c'est touchant. Bien sûr, il faut pouvoir ignorer l'horrible bande son d'époque, et passer sur le fait que les domestiques de couleur sont en fait des acteurs maquillés...
Van Kiwing
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1er juin 2013
FILM : Dracula entre l'amour et la mort (2006)
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Bon spectacle avec une grande recherche dans la mise en scène, misant beaucoup sur les décors tout en jeux de lumières aux couleurs très fortes, avec des projections d'images sur écran et en surimpression sur les murs. Les ambiances sont bien rendues, les costumes et maquillage assez recherchés dans un style très abstrait cyber-machin-chose, mais qui s'intègrent bien dans la direction post-apocalyptique du scénario. Les chorégraphies sont un peu limitées, à cause sans doute de l'absence de danseurs, mais ce n'est pas très grave. Mais alors, me direz-vous, pourquoi une note si basse ? Et bien, c'est à cause du grand piège dans lequel toute comédie musicale risque de tomber : les compositions ne sont... pas bonnes, pour rester polie. Les mélodies sont écrites pour refléter la performance vocale (qui est là, n'en doutez pas une seconde, les voix sont grandioses et les rôles bien interprétés), mais elles sont faibles, passe-partout, sans cohérence musicale à l'exception de quelques chansons, et plombées de paroles qui font saigner mes oreilles françaises. Je reconnais que la critique est facile, voire cruelle quand le reste est aussi bon, mais ce qui fait la qualité d'une comédie musicale reste pour moi la musique, et c'est sans concession. Van Kiwing
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1er juin 2013
FILM : Rise (2007)
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Ne vous laissez pas berner par la jaquette du DVD : ce n'est ni un film d'action, ni un film gore. En revanche, si vous aimez les belles ambiances urbaines nocturnes, aux lumières artificielles glauques, et les films centrés sur l'interprétation du personnage principal (la fabuleuse Lucy Liu, entre autres), ceci est pour vous (à l'exception des « méchants », qui sont soit trop peu charismatiques, soit trop peu présents). Malheureusement la trame narrative semble aussi hésiter sur le genre du film et s'en trouve un peu décousue, passant de l'action de l'héroïne - concentrée sur la vengeance - aux flashback magnifiques de sa transformation, ce qui empêche le film d'être réellement prenant.
Van Kiwing
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1er juin 2013
FILM : Rencontre avec un vampire (1993)
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Critique révisée : Le deuxième visionnage révèle un décalage complet entre les différentes trames du film. Premièrement, le vampire est traité comme une énorme parodie, jusqu'aux répliques parfaitement idiotes : il dort dans un bodybag, les effets sont terriblement mauvais, et chaque personne changée en vampire devient automatiquement hammy et cheesy. Deuxièment, la police est une énorme caricature, avec les clichés habituels de scène-obligatoire-dans-un-bar-de-strip-tease, mettons-en-équipe-deux-partenaires-qui-ne-se-supportent-pas et faisons-un-entraînement-à-la-Rocky-au-milieu-du-film. Enfin, la contamination de la demoiselle détective est traitée de façon très sérieuse, presque dramatique. Une actrice du film nous avait contacté pour nous faire part d'une incompréhension entre l'intention du script et le résultat voulu par le réalisateur, et je le vois parfaitement aujourd'hui. Le décalage est gênant, choquant (au sens où on ne sait pas si on doit prendre certaines scènes au sérieux ou non : celle où ils hurlent sur la victime d'une agression pour la faire parler m'a particulièrement frappé), et finalement très agaçant et ennuyeux.
Van Kiwing
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Autopromo d'Avant
Autopromo Livre : L'Île de la Groac'h (2015, Kindle)
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« Azura, dix-huit ans, ne veut qu'une seule chose dans la vie : ne jamais avoir à quitter « son » île, en Bretagne, où elle vit avec ses grands-parents et à moitié dans un monde imaginaire.
Jusqu'au jour où elle tombe, très littéralement, dans un monde d'apprentis Héros et de créatures mythologiques (ainsi que musicales) : leur île, si similaire à celle d'Azura, est lentement mais inexorablement dévorée par les Ombres. Azura va avoir besoin d'aide si elle veut sauver cette île, elle-même, ses nouveaux amis, et rentrer avant qu'il ne soit trop tard. Et dans quelle direction aller quand les chemins autrefois familiers se dérobent sous vos pieds ? »
Van Kiwing
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Autopromo Livre : La Louve Aux Chansons (2013, Kindle)
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Euphrosine, presque quinze ans, aide au service à l'auberge de son père, et espère bien qu'un jour son ami Renaud finira par lui montrer un peu d'intérêt. Un mystérieux sac rempli d'étranges peaux de bêtes va les entraîner, métamorphoses après métamorphoses, à travers la forêt sur les traces de créatures insoupçonnées. Pour Renaud, Euphrosine osera-t-elle braver le Jugement du Loup...? La Louve Aux Chansons met en parallèle romance, métamorphoses et quête d'identité dans un monde fantastique sur fond de chansons traditionnelles.
Van Kiwing
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Autopromo Livre : Le Fil Des Pages (2009, 2e édition 2017)
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À Tsyeloth, une ville entourée de désert au pied du pic de Jaal-Daar, la vie est trépidante, bruyante,
de toutes les tailles et de toutes les couleurs.
Indifférent à tout cela, Jalen Heaste est un doux rêveur, toujours un livre à la main.
Néanmoins, si ses livres se mettaient à s'effacer page après page,
il serait plutôt ennuyé. Et si, ensuite, les contes qui l'avaient bercé toutes ces années se retournaient contre lui,
transformant la population en monstres dépourvus de mémoire, il serait vraiment temps qu'il fasse quelque chose...
on pourrait finir par lui demander de sauver le monde. Et qui de mieux pour l'y aider que deux bibliothécaires, une parfumeuse,
et une combattante douée d'un terrible potentiel mais qui ne sait pas lire...
(exclusivement au format Kindle)
Van Kiwing
| Autopromo... MUSIQUE : Et puis tant que vous y êtes, vous pouvez aussi allez écouter le groupe Estrange Waters sur YouTube, ou acheter leur premier album demo sur Bandcamp |
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Autopromo 2016 |
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