CRITIQUES DE FILMS
Vampire University
(Vamp U) de Matt Jespersen et Maclain Nelson, avec Julie Gonzalo, Adam Johnson, Maclain Nelson, Matt Mattson, Gary Cole...
Histoire
Wayne Gretzky est un vampire qui ne peut plus « lever » ses canines depuis qu'il a tué par accident l'amour de sa vie, 300 ans auparavant. Devenu végétarien, il travaille comme professeur d'histoire à l'unversité. Un jour, il croise la copie parfaite de son amour perdu...
Commentaire
FILM GLOBAL |      |
HISTOIRE (scénario, mise en scène) |    |
SON (musique, bande son) |    |
IMAGE (photographie, lumière) |    | EFFETS (decors, costumes, speciaux) |    |
Au cas où l'on en douterait encore malgré le fait que le poster du film soit une fille à gros seins : c'est une parodie, et une parodie sortie directement en DVD qui plus est. Ne commencez pas ce film en pensant que ce sera quelque chose de sérieux, ou de profond ; vous seriez bien déçu.
 Et là, c'est plus clair?
Si vous vous demandez pourquoi les dialogues dans les films ne sont pas comme dans la vraie vie, la raison est simple : les conversations mal à l'aise, les vannes pourries, lapsus inappropriés, les gags qui tombent à plat, tout cela est difficile à regarder sans grincer des dents d'embarras. Néanmoins, ces « gags » (si je puis dire, puisqu'ils ne sont pas vraiment drôles) ne sont pas là pour porter le film, mais curieusement pour dresser le portrait de personnages maladroits et incapables de répartie intelligente en situation de stress ; une fois qu'on s'est habitué à ce style particulier, cela devient un des charmes du film.
 Aujourd'hui, nous allons étudiez les réflexes en cas de panique : dites n'importe quoi.
Je dois préciser que j'ai vu le film en version originale (anglais) et pas en français. On m'a dit que la traduction tombait dans le pipi-caca, alors que les dialogues anglais ne m'ont pas parus si crus... je ne peux pas le confirmer.
 D'un autre côté, on a la métaphore du vamp out pour l'impotence sexuelle donc... oui, bon.
Le casting, faisant comme souvent passer des trentenaires pour des étudiants de vingt ans, n'est pas entièrement constitué de minets et bimbos au physique typiquement hollywoodien (à part, bien sûr, la brochette des Kappa O). Là aussi, on sort des images classiques et c'est un plus, d'autant que le niveau des acteurs est plutôt bon dans l'ensemble.
 Ça fait 10 ans qu'on est en fac, mais ne faites pas attention...
L'histoire se tient plutôt bien, les personnages assez sympathiques une fois qu'on s'est habitués à leur maladresse chronique. En fait, les apprentis chasseurs ont du mal avec la notion de meurtre au lieu de se transformer en machine à tuer, et les histoires d'amour ne finissent pas miraculeusement bien... c'est tellement rare d'avoir une notion de conséquence dans un film de vampires, et une comédie niveau pâquerettes en plus, que ça vaut la peine d'être noté. Et ils vérifient que les morts sont bien morts, pour une fois, ce qui change du classique retour-du-monstre-de-fin-de-séquence.
 Enfin, ils ont presque toujours vérifié...
Le détournement des clichés se retrouve aussi du côté des vampires. Le personnage principal, malgré un charisme capable de fasciner des classes entières, perd tous ses moyens quand il doit cacher sa nature. La copie conforme de son amour perdu n'est pas sa réincarnation. La contamination vampirique ne passe pas par la morsure, mais par le fait de boire le sang de quelqu'un sans le tuer. D'accord, à la fin, on tombe dans le côté minettes-gothique-en-cuir-sexy… mais que pouvions nous attendre d'une confrérie d'étudiantes, après tout.
 La transformation en vampire vient avec des bons d'achat dans la boutique gothique la plus proche. Yay!
En dehors de ça, les effets visuels sont très limités (canine, sang, maquillage vampirique), mais bien intégré à un univers où les vampires sont relativement discrets et « comme tout le monde ». La musique est généralement bien choisie et appropriée.
En bref : on est très loin de Shakespeare, mais on passe un bon moment et l'effort d'originalité est appréciable.

Van Kiwing
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Affiche |
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Blocnote |
Durée : 100 min
Origine : USA
Sortie : février 2013
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